samedi 13 décembre 2008

Chaleur !






















En cet hiver froid quoi de plus agréable que de se souvenir de la chaleur !
Qu'elle est-elle dans mon esprit ?
La chaleur de l’Inde ....

L’Inde et sa chaleur


"Un jour, j'étais âgée déjà, dans le hall d'un lieu public, un homme est venu vers moi. Il s'est fait connaître et il m'a dit : 'Je vous connais depuis toujours. Tout le monde dit que vous étiez belle lorsque vous étiez jeune, je suis venu vous dire que pour moi je vous trouve plus belle maintenant que lorsque vous étiez jeune, j'aime moins votre visage de jeune femme que celui que vous avez maintenant, dévasté.
Je pense souvent à cette image que je suis seule à voir encore et dont je n’ai jamais parlé. Elle est toujours là dans le même silence, émerveillante. C’est entre toutes celle qui me plaît de moi-
même, celle où je me reconnais, où je m’enchante.Très vite dans ma vie il a été trop tard. A dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. A dix-huit ans j’ai vieilli. Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé. Il me semble qu’on m’a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu’on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement a été brutal. Je l’ai vu gagner un à un mes traits, changer le rapport qu’il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d’en être effrayée j’ai vu s’opérer ce vieillissement de mon visage avec l’intérêt que j’aurais pris par exemple au déroulement d’une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu’un jour il se ralentirait et qu’il prendrait son cours normal. Les gens qui m’avaient connue dix-sept ans lors de mon voyage en France ont été impressionnés quand ils m’ont revue, deux ans après, dix-neuf ans. Ce visage-là, nouveau, je l’ai gardé. Il a été mon visage. Il a vieilli encore bien sûr, mais relativement moins qu’il n’aurait dû . J’ai un visage lacéré de rides sèches et profondes, la peau cassée. Il ne s’est pas affaissé comme certains visages traits fins, il a gardé les mêmes contours mais sa matière est détruite. J’ai un visage détruit.
"Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermé."
Extrait Tiré de L’amant.



J’aimerais faire le tour du monde.
Je pourrais écrire sur des tas de choses.
Particulièrement sur les pays, les goûts et les saveurs de chaque pays.
J’en ai l’eau à la bouche, rien que de penser à un tour dans les rues d’Inde.
La route des thés. Je sens déjà ce fameux capuccino que l’on sert dans ces rues.
Je ne connais pas l’Inde et déjà je suis capable de sentir mon corps frémir sous les rayons du soleil de là-bas.
Sentir l’odeur de ce thé noir sucré servit avec ce capuccino laitier servit au dernier moment.
Capable d’entendre les bruits sourds des personnes entre les murs de ces rues si sombres.
L’éveil du corps et de l’esprit, le bruit des petites rues, les enfants, le linge aux fenêtres, le poisson fraîchement arrivé.
Les trains et leur vapeur, le train jouet où l’on pourrait remonter le temps.....
Dardjeling......
J’ai l’impression d’ être dans ces films, dans les années 20-30-40 l’ambiance type ‘l’amant".
Cet esprit indou me fascine, m’attire.
La sensualité qui s‘en dégage me porte, me transporte, m’exalte.
J’aimerais partir de ce pas , voir Mr Somain Dardjeling, dans cette plantation de plus de 150 ans Damasté.
Roulant ces deux feuilles de thé , dans vos mains et sentir exploser ce parfum Dardjeling !
Je suis bouleversé à l’idée de sentir cette chaleur sous mes pieds cette terre tremblante de désir.
Ce parfum qui torture mon corps , l’envie .
L’envie de se sentir là -bas.

La fièvre de partir ailleurs gouter les parfums onctueux de chaque pays, pays sensuels , pays au épices odorantes et bienfaisantes.
Cette envie d’ailleurs comme mes ancètres qui exploraient la terre en ayant l’espoir d’y découvrir monts et merveilles.


Explorateurs de la et d’ailleurs, parcourant le monde,
Et ayant dans leur mains les plaisirs d’autrefois
Fruits, épices, et autres délices dans les soutes des caravelles
"Terre ! Terre !"
Du haut de leur mat !
Quoi de plus naturel !
Que d’explorer les alentours
"A combien de lieux sommes nous encore?"

Vasco da gama, Luis de camoes, Christophe Colomb et bien d’autres !
Vous avez fait la liaison !
Vous nous avez relié
Alors main dans la main poursuivons notre chemin
Dans la chaleur de notre coeur.


syl












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